Classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1986, la ville d’Alep a perdu depuis le début du conflit, une grande partie de son patrimoine culturel.
e minaret de la mosquée des Omeyyades d’Alep, a été détruit dans les bombardements. De ce joyau architectural, construit par les Turcs Seldjoukides au VIIIe siècle, il ne reste rien.
Le régime et les rebelles se renvoient « la balle », si on ose le jeu de mot. Personne ne veut endosser la responsabilité de cette perte irréparable du patrimoine archéologique syrien.
Les clichés présentés ici, font désormais partie du passé et témoignent de la beauté de cette cité aujourd’hui défigurée.
Le minaret qui s’élevait à 45m du sol était la plus ancienne partie de la mosquée située au coeur de la vieille ville.
Il s’est effondré alors que de violents combats opposaient les rebelles aux forces loyalistes du régime.
Depuis des semaines, le quartier historique était au coeur de la bataille.
Les reliques qui, selon la tradition, appar- tenaient au prophète Mahomet
(3 cheveux et un fragment de dent) ont été subtilisés.
Ces reliques conféraient à la mosquée un statut de lieu saint de l’Islam.