L’équipement du dessinateur se compose d’une palette qui lui permet de ranger ses pinceaux (fines tiges de jonc à l’extrémité mâchonnée) et de déposer dans ses cupules des pains de couleurs.
Il réduit les pigments colorés en poudre grâce à des pilons et des mortiers. Dans des pots ou sur des tessons de poterie incurvés, il mélange ces couleurs avec de l’eau conservée dans un godet.
On trouve des dessins sur les supports les plus variés. Les artistes utilisaient quasiment tous les matériaux que les ressources de l’Egypte leur offraient. Les plus souples sont les papyrus, les tissus (lin) et la peau tannée. Les supports rigides sont ,e bois, la terre cuite, la « mouna » (pisé) étalée sur les murs des tombes et, bien sûr, la pierre, qu’elle soit monumentale ou réduite en éclats (ostraca).
Pour lisser les surfaces (papyrus ou parois) les artistes utilisent des polissoirs, en bois ou en pierre dure.