ccrochée sur la rive droite de l’Irrawaddy, la ville de Myitkyina coule des journées paisibles. Le fleuve se profile jusqu’à l’horizon où il rencontre le ciel.
C’est là que bercés par les eaux du fleuve, nous nous installons sur la berge pour regarder les embarcations qui s’en vont et s’en viennent.
D’amont en aval et d’aval en amont, les pirogues à moteurs glissent sur le fleuve traînant derrière elles des gerbes d’eau. Légères ou chargées de passagers, elles défilent sous nos yeux. Le nez pointé au-dessus des flots, elles se laissent chevaucher par d’intrépides pilotes qui donnent des indications à leurs compagnons qui tiennent le gouvernail.
Pirogues et radeaux de bambou partagent le paysage avec le fleuve et les collines des alentours.
Non loin de là, une boutique pour les achats de dernières minutes. Sorte de caverne d’Ali Baba où l’on trouve son bonheur, à condition de ne pas être trop difficile.
1 Sachets de café mixte. C’est une sorte de mixture tout compris (café goût Banania + lait + sucre) – à part cela, il est assez difficile de trouver une tasse de café.
2 Un briquet attaché à une ficelle, mis à la disposition des fumeurs.
3 Enveloppes pour envoi par avion. Cocasse, quand on sait que le courrier vers l’extérieur du pays n’arrive que très rarement à destination.
En face,un charmant petit temple dont l’entrée est gardée par deux lions grognants.Entre les arbres nous distinguons un petit sentier qui mène au bord de l’eau.
C’est là, qu’embarquent et débarquent les passagers du ferry qui relie les deux rives.
Plusieurs d’entre eux récupèrent leur bicyclette et descendent à terre en faisant un petit numéro d’équilibre sur les « planches-passerelles » …
A quelques brasses de là, des enfants s’ébattent dans les eaux de l’Irrawaddy. Bonne humeur, sourires et amusements sont au programme.
Ville ombragée par de grands arbres qui surplombent la route, Myitkyina a un petit côté « province » très agréable.
Plusieurs pagodes se dressent le long du cours d’eau.
Plusieurs d’entre eux récupèrent leur bicyclette et descendent à terre en faisant un petit numéro d’équilibre sur les « planches-passerelles » …
Plusieurs pagodes se dressent le long du cours d’eau.