a tempête de sable nous enveloppe de toute part, mais nous poursuivons notre exploration de l’île d’Éléphantine. Nous avons pris congé d’Amir et de son compagnon. Les conditions pour visiter le site archéologique ne sont pas « top », mais nous ne sommes pas les seuls sur le terrain. Nous abordons le Temple de Khnoum qui retient actuellement toute l’attention d’une mission archéologique helvético-allemande.
L’équipe travaille au désensablement et à la restauration des monuments. Les différents blocs sont répertoriés. Des portions du site sont déjà restaurées.
Au cours des opérations de désensablement, les fouilles se poursuivent et ont déjà révélé de nombreux objets qui, après avoir été photographiés, sont exposés dans les salles d’un tout nouveau musée qui a ouvert ses portes au début du mois de mars 2017. C’est dire que nous comptons parmi les premiers visiteurs.
De nombreuses pièces du puzzle archéologique sont encore éparpillées et attendent l’intervention des chercheurs pour occuper leur place dans cette méticuleuse reconstruction.
A quelques pas seulement du site archéologique du Temple de Khnoum, un nilomètre expose ses graduations gravées dans la pierre. Elles marquent les fluctuations du niveau des crues du Nil au fil du temps.
Des escaliers permettent d’y descendre et d’accéder au goulot qui était en contact avec les eaux du fleuve.
A l’arrière-plan de l’image, sur l’autre rive du Nil, on distingue le célèbre « Old Cataract Hotel ».
