C’est en ces termes que le « non voyageur » pose souvent sa première question au « voyageur plus ou moins averti ».
Qu’il soit coiffeur ou collègue, cette même interrogation hante les salons de coiffure et les cafétérias d’entreprise. Comme si le « non voyageur » voulait faire l’économie de quelques billets d’avion pour découvrir plus rapidement « l’ELDORADO » du baroudeur, « l’Eden » du bourlingueur.
A quoi cela tient-il d’aimer ou de ne pas aimer un endroit ? Contrairement au dicton, je pense justement que les goûts et les couleurs, cela se discute! Je me souviens d’un endroit que j’ai trouvé idyllique durant plus de vingt ans. Il a fallu 15 minutes d’une expérience désagréable pour me faire détester l’endroit. Pour vous dire, combien tout cela relève de l’émotion personnelle.
Alors, que répondre ?
Le jugement que nous portons sur ce que nous voyons et nous vivons est finalement très subjectif et personnel. Cela dit, rien ne m’empêche de donner mon avis, mais il n’engage que moi, par rapport à mes expériences et mes émotions. Et donc, s’il me fallait faire un choix, je dirais que (pour moi) l’Inde représente le carrefour de toutes les émotions. Mais j’ajouterais sitôt après que la Birmanie, les Marquises et l’île de Pâques pourraient, pour d’autres raisons, lui ravir ma préférence… À moins que l’Égypte…
Effectivement, pour moi aussi, s’il ne fallait garder qu’un seul pays, ça serait l’Inde. Il faut dire aussi que de par la taille de ce pays, c’est un peu de la triche, car on est à peu près certain de pouvoir s’en contenter un peu plus longtemps que si on avait choisi… le Liechtenstein 😉
Pour énoncer une valable comparaison, je devrais me résoudre à mettre le Liechtenstein sur ma liste des régions à visiter. Je t’ai entendu parler de l’Inde à plusieurs reprises et je pense que nous partageons ce sentiment entre besoin et envie d’y retourner. Si le « Best Exotic Marigold Hotel » existait vraiment, j’aurais signé moi aussi pour un séjour retraite 😉