C haque jour, en fin d’après-midi, les pirogues de pêche s’en reviennent chargées de poissons.
Les coques effilées multicolores se laissent porter par les vagues jusque sur la plage. Là, une foule empressée s’affère tout autour des embarcations. Les lots de poissons sont débarqués et vendus sur place. Mulets et thons sont exposés sur le sable tandis qu’une ribambelle d’enfants sautillent, s’ébattent dans l’océan et courent en tous sens. Les pirogues vidées de leurs précieuses cargaisons sont roulées sur la plage à l’aide de rondins et alignées face à la mer, prêtes à repartir le lendemain.
Déjà le jour s’épuise. La plage se transforme en terrain récréatif. Des matchs de foot s’improvisent. Quelques jeunes gens s’adonnent aux exercices de gymnastique. Mais toutes ces activités s’interrompent au passage d’une charrette à pneus tirée par un cheval… ce sont les taxis de plage.
Vue depuis les fenêtres du restaurant de l’auberge du Poulagou
Thons et mulets sont exposés sur le sable
Les poissons sont débarqués, débités dans les étals et vendus sur place
Les pirogues sont roulées sur la plage à l’aide de rondins et alignés face à la mer, prêtes à repartir
Détail d’une pirogue
En fin de journée, la plage se transforme en terrain de jeux. C’est le rendez-vous de la jeunesse locale
Vue générale de la plage de Yoff Tonghor
Des passagers s’empressent de grimper dans une charrette à pneus tirée par un cheval: c’est le taxi de plage
Un trio de pélicans, habitués du lieu, ne quittent pas des yeux les grands frigos dans lesquels s’entassent les morceaux de poisson frais.