Assez bizarrement, le temps est couvert. Il est midi et le soleil a du mal à percer. Amir hale la felouque pour l’amener sur le bord de l’embarcadère, tandis que son compagnon se charge de défaire les noeuds des amarres.
Nous embarquons. Les premiers moments sont très agréables. L’embarcation semble glisser sur les flots.
Au loin, le sable, poussière du désert, commence à brouiller la ligne d’horizon. Le vent du nord se lève et forme une brume de sable qui recouvre tout Assouan.
On distingue à peine l’autre rive.
On distingue à peine l’autre rive.