irection Namutoni, le camp le plus extrême vers l’est et aussi le moins fréquenté. Après une halte « vide vessie » et « plein d’essence », on reprend la route pour entreprendre le tour des petits bassins secondaires. Rien de particulier du côté de « Fischer’s Pan », par contre, l’approche de AROE est prometteuse: il y a des déjections d’éléphants fraîches!
Les déjections étant un excellent moyen pour pister les éléphants, d’autant qu’elles ne passent pas inaperçu, comme le dit si bien Stewart Granger dans Les Mines du Roi Salomon. (blague!!)
Le crime organisé derrière le commerce illégal de l’ivoire
De fait, il en vient de partout. Certains traversent la piste, d’autres se nourrissent sur les bas-côtés. C’est bien petit une « Golf » à côté d’un pachyderme.
eu à peu, le gris envahit le paysage. La distance qui rétrécit entre la voiture et certains individus fait naître quelques inquiétudes.
Pendant ce temps, au point d’eau, plusieurs groupes se côtoient. Bains de boue et de poussières sont au rendez-vous.
Il ne semble pas prudent de s’éterniser dans le coin. Il se fait déjà tard et les mastodontes pourraîent barrer le passage, assez étroit à cet endroit.
epuis l’interdiction du commerce international de l’ivoire, en 1989, l’éléphant d’Afrique n’a jamais été aussi menacé.
A l’occasion de la réunion de « CITES » à Bangkok, au mois de mars 2013, plusieurs organisations spécialisées dans la protection animale ont tiré la sonnette d’alarme. Elles ont dressé un pénible état des lieux sur la situation du pachyderme: selon leur étude, les éléphants d’Afrique font face à « la plus grave crise de conservation » depuis l’interdiction du commerce international de l’ivoire.
Triplement du trafic des défenses depuis 15 ans
Il est clair que les éléphants d’Afrique sont menacés d’extinction. En cause la recrudescence du braconnage et du commerce illégal de l’ivoire qui a doublé depuis 2007.
Le rapport présenté au cours de la convention fait état d’un triplement du trafic des défenses depuis 15 ans.
Vous n’investissez pas dans des centaines et des centaines de défenses comme un passe-temps frivole.
a déclaré Tom Milliken.
Cet expert de l’ONG TRAFFIC, qui gère le Système d’information sur le commerce des éléphants de la « CITES », réclame des sanctions contre les pays accusés de passivité face au trafic.
A moins que la CITES n’aborde le problème sérieusement, nous ne gagnerons pas cette bataille.
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