Le temple d’Angkor (Angkor Wat) se situe dans un champ archéologique plus étendu qui regroupe des centaines de vestiges d’époques différentes.

L’histoire d’Angkor en 20 lignes

En s’appuyant sur d’anciennes inscriptions, les historiens estiment que la période angkorienne aurait débuté avec le couronnement du roi Jayavarman II, en 802. Le site d’Angkor se développera durant 600 ans, s’enrichissant de nombreux édifices en pierre. Il connaîtra son apogée au XIIe siècle sous les règnes de Suryavarman II et Jayavarman VII. Au cours des XIIIe et XIV siècles, Angkor entamera un déclin lié à la conjonction de plusieurs facteurs:
– Les vagues successives d’invasions mongoles qui poussent les Siamois, les Dai-Viets et les Chams à repousser les frontières khmères.
– Le développement du commerce qui déplace les pôles d’intérêt vers Phnom Penh et Ayutthaya qui sont bien mieux situées.

Le temps des grands monuments en pierre se termine pour Angkor. Face aux tensions sans cesse croissantes dans la région, les Khmers abandonnent la mise en oeuvre de nouvelles constructions sur le site. Le dernier édifice en pierre d’Angkor est érigé dans l’enceinte d’Angkor Thom à la fin du XIIIe siècle.
Rien n’a survécu d’Angkor de ce qui fut construit après le XIVe siècle, probablement parce que les matériaux utilisés étaient périssables. Au XVe siècle, les Khmers déplaceront progressivement leur capitale au sud-est, vers Phnom Penh.
Vers 1794, Angkor passe aux mains du royaume du Siam. Il faudra attendre la ratification d’un traité entre la France et le Siam pour que le site d’Angkor retourne au Cambodge en 1907.

Sources : Angkor Cité khmère – Claude Jacques – Michael Freeman – Editions Olizane