L’Erawan Temple de Bangkok
Erawan temple par ce nom nous désignons THAO MAHA BRAHMA. À l’endroit où s’élève l’Hyatt, se dressait jadis un hôtel plus modeste : l’hôtel Erawan. Un panneau explique pourquoi les astronomes conseillèrent de placer là une statue de Brahma en lieu et place de la traditionnelle maison réservée aux esprits.
Nombre de visiteurs, non avertis, passent le long des grilles sans même remarquer les scènes qui se déroulent dans l’enceinte. Pour ma part, je n’imagine même pas visiter la capitale thaïlandaise sans m’attarder un moment dans l’ambiance de ce site.
Dès l’approche, les vendeurs d’offrandes envahissement les trottoirs.
Des cars entiers de visiteurs asiatiques bloquent la circulation pour débarquer des pèlerins pressés.
Les vendeurs de loterie et d’oiseaux en cage ne laissent qu’un étroit passage pour rejoindre la foule dense qui s’active autour de l’autel. Chaque dévot allume bougies et bâtons d’encens et tente de leur trouver une place.
Celui qui a acquis un oiseau, le relâche, ensuite il cherche un petit coin pour appliquer une feuille d’or et ajoute sa guirlande sur un monticule de fleurs. De l’eau lustrale est à sa disposition pour des ablutions.
Assise à l’ombre, j’aime observer cette activité à travers l’épaisse fumée d’encens qui l’enveloppe. Erawan temple est à l’intersection de deux grandes artères, mais tous les fidèles, à pied, en voiture, en bus ou dans le métro aérien s’inclinent au passage. Une visite s’impose pour une demande précise. Si, le voeu s’est réalisé, une nouvelle visite est nécessaire pour les remerciements. Un orchestre et une troupe improvisent alors chants et danses payés par celui qui a eu la chance d’être exaucé. Le voyageur en quête d’exotisme sera comblé ici et pour le photographe c’est une mine d’images.
L’Erawan temple
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