es roues du carrosse sursautent sur la chaussée, les porte-étendards caracolent en tête du cortège. Les bannières aux couleurs de Charles Quint claquent au vent. On reconnaît les armes héraldiques de l’empereur: l’aigle noir à deux têtes sur fond jaune. Tandis que les sabots des chevaux martèlent le pavé, les tambours résonnent dans les poitrines. De temps à autre, le cortège s’immobilise quelques instants pour permettre à la « piétaille » de rejoindre la cavalerie.
Les dernières lueurs du jour s’estompent. Le spectacle perd un peu de son éclat. Mais lorsque le cortège débouche sur la Grand-Place, de puissants projecteurs prennent la relève du soleil. La fête peut commencer.