Le Museo Egizio,
deuxième musée par importance
après celui du Caire.
l n’en fallait pas davantage pour programmer un city trip en Italie, 2 mois après notre retour d’Egypte.
Dès l’introduction, j’ai été séduite par la muséographie et l’audioguide qui accompagne la découverte, confiante que j’étais, car je pensais connaître l’origine des trésors exposés (l’achat de la collection Drovetti).
Et bien non ! Déjà au milieu du XVIIIe un certain Vitaliano Donati s’est rendu en Egypte avec pour mission d’acquérir des pièces. Deux statues qu’il a expédiées avant de mourir en mer durant la poursuite de son voyage nous accueillent dans la première salle. Juste à côté, un cabinet de curiosités raconte les circonstances qui amenèrent Drovetti à collectionner les antiquités égyptiennes. Au centre de la pièce, la plupart des visiteurs négligent une des acquisitions maîtresses de ce musée : Le Canon Royal.
Champollion à propos du Canon Royal dans le chapitre « Champollion et la Collection Drovetti »
vant d’entamer la visite chronologique nous faisons la connaissance de Schiaparelli qui avec ses achats et ses fouilles, tous deux ciblés, a introduit les parties manquantes pour fournir à la collection une vision globale à travers des siècles.
Deux journées entières nous ont été nécessaires pour prendre le temps de parcourir l’histoire de cette civilisation de la période prédynastique à la période romaine. Voici mes coups de cœur:
Les oushebtis trouvés par Belzoni dans la tombe de Séthi 1er.
Ils ont été acquis par Carlo Vidua. Un personnage que je ne connaissais pas. C’est lui qui est parvenu à convaincre la Maison de Savoie d’acheter la collection pour une somme tellement importante que Louis XVIII l’avait, dit-on, refusée.
Ce voyageur persuasif a laissé une trace de son passage dans le temple funéraire du même Séthi 1er.
(voir ci-dessous)
Le Canon Royal,
qualifié par Champollion de
Trésor pour l’histoire.
C’est devant un tel objet que l’on en vient, bien entendu, à regretter qu’à l’époque de sa découverte toutes les précautions n’aient pas été prises pour le garder en bon état.
Plus d’infos dans le chapitre : « Lettres de Champollion »