Destination Pétra
Les départs ou comment s’y préparer
Amman, le 18 juillet
L es jours de départ sont souvent accompagnés de stresssssss.
Ne rien oublier dans la chambre d’hôtel ! As-tu ton passeport ? L’argent ?
On boucle les bagages… On lance un regard de 360 degrés dans la pièce. On n’oublie pas de déposer les clés à la réception…
Ah, oui ! Acheter une bouteille d’eau à la boutique du coin ! … Zut ! Elle est fermée… tant pis, on trouvera bien une gargote au South bus terminal WAHADAT… dont j’essaie de mémoriser la prononciation pour me faire comprendre du chauffeur de taxi qu’il nous faut encore harponner. On paie la note à la réception de l’hôtel et on s’enquiert du prix à payer pour un taxi … 3 dinars !
Cette fois, c’est parti ! … On décide de descendre la rue jusqu’à l’artère principale. En chemin, un taxi s’immobilise à notre hauteur. Je lui balance « WAHADAT » … Il répète « WÂHÂDÂT » (avec une meilleure prononciation). Pour le prix de la course, il m’annonce 2 dinars ! ?? !! Son prix est moins cher que l’estimation du réceptionniste.
Véro me lance: « Es-tu sûr qu’il ait compris ? Qu’il s’agit bien du terminal des bus pour le sud. Je reformule donc ma destination.
Oui, c’est ça, il a bien compris que nous allons à Pétra …
Nous embarquons les bagages dans le coffre et nous montons à bord du véhicule jaune. En chemin, les « petites cellules grises » travaillent. Je me prépare à être harcelé par des rabatteurs de taxi et de bus, dès notre arrivée au terminal. Il faudra rester calme et ne pas se presser, car c’est dans la précipitation que l’on effectue des mauvais choix. Donc, restons « zen » !
Mais lorsque nous débarquons à WAHADAT, c’est la surprise. Il n’y a aucune effervescence… Personne ne s’adresse à moi pour me proposer son véhicule ! J’en arrive à regretter de ne pas être harcelé… car sans offre … la demande devient plus difficile à gérer.
Véro s’installe sur un banc avec les bagages, tandis que je tournoie autour des minibus et des taxis en quête d’un moyen de transport en direction de Pétra. Mais personne ne m’adresse la parole.
Véro s’installe sur un banc avec les bagages, tandis que je tournoie autour des minibus et des taxis en quête d’un moyen de transport en direction de Pétra. Mais personne ne m’adresse la parole.