ous quittons Bhubaneswar pour Jeypore (à ne pas confondre avec Jaïpur, dans le Rajasthan).
14 heures de bus pour 130 roupies (pour les 2 tickets) …vu sous cet angle, c’est une affaire.
A vrai dire, nous quittons Bhubaneshwar vers 13 heures et nous arriverons à Jeypore à 6 heures du matin, le lendemain… soit un total de 17 heures de bus … Nous avons donc eu droit à un supplément de 3 heures sur l’horaire officiel.
Jeypore est la ville la plus importante du District de Koraput. Mais cela ne se remarque pas.
En 1986
Chacun ici est unanime pour recommander le Madhumati, seul hôtel digne de ce nom (nous sommes en 1986).
L’accueil ne déborde pas d’effusions, le préposé cache bien sa joie à nous voir. La chambre est spartiate et les sanitaires sont carrément innommables…
Ce décor à la Zola nous servira de point de chute, car nous tombons de sommeil.
En 2018
Pour ceux qui désirent vivre cette aventure dans les mêmes conditions, cela paraît encore possible en 2018.
À toutes fins utiles, l’hôtel Madhumati est toujours debout. J’ai effectué des recherches sur le Web, et malgré les rénovations apparentes, les commentaires recueillis sur TripAdvisor semblent mitigés. Il faut d’ailleurs davantage envisager le Madhumati comme une auberge, voire une bouée de secours. Pour plus d’infos « CLIC »
Notre arrivée à Jeypore est très remarquée. A vrai dire, nous sommes les seuls visiteurs. Lorsque quelqu’un nous adresse la parole, d’autres s’arrêtent pour écouter, ce qui provoque parfois des attroupements.
Quelques vestiges d’une époque révolue se dressent encore çà et là au milieu d’un urbanisme anarchique.
Observer et être observé
Une règle que nous avons maintes fois expérimentée en voyage: la curiosité qui nous pousse à aller voir ailleurs, à être en quelque sorte des « voyeurs » de passage… produit souvent un effet boomerang … car en pays étranger nous devenons le sujet de curiosité des autochtones. C’est le juste retour des choses après tout.
