Sur les parties latérales du Temple on observe les colonnes effondrées. D’un diamètre de plus de deux mètres les différentes sections de colonnes s’alignent sur le sol. Seule, une colonne a été restaurée. Elle permet au visiteur d’estimer la grandeur que devait atteindre l’édifice.
L’usure du temps ne fut pas la seule cause de la destruction du Temple de Zeus.
En 426 après J.-C., condamnant les cultes païens, l’empereur byzantin Théodose II fit brûler le sanctuaire. En 522 et 551, deux tremblements de terre achevèrent la destruction du bâtiment.
Olympie, terre sacrée
Très tôt , Olympie fut considérée comme une terre sacrée. Ce qui explique qu’aucune ville ne s’y est jamais implantée.
Mais la proximité de ce lieu saint, scella le sort des deux villes voisines Élis et Pise.
Des frères ennemis
Le privilège de la gestion des jeux et le contrôle du sanctuaire attisèrent durant plusieurs décennies des querelles entre les deux cités.
La ville d’Élis mit un point final au conflit en 464 avant J.-C. en rasant entièrement la ville de Pise.
Ce genre de litiges entre cités-états étaient fréquents.
Des règlements de comptes politiques
Il faut se garder de dresser une sorte de tableau idyllique du climat qui pouvait régner durant les rencontres olympiques. Les rivalités politiques entre les cités s’invitaient dans les épreuves sportives.
La ville d’Élis mit un point final au conflit en 464 avant J.-C. en rasant entièrement la ville de Pise.
Ce genre de litiges entre cités-états étaient fréquents.
Se hisser à la première place, à n’importe quel prix fut parfois le code de conduite. Il arrivait d’ailleurs que certains athlètes soient sévèrement sanctionnés pour avoir enfreint le règlement. Règlement qui prévoit le fouet pour toute tentative de corruption auprès d’un arbitre ou d’un adversaire. Ce même code de bonne conduite interdit aux participants de s’en prendre aux juges et au public. Et si les athlètes ainsi que leurs entraîneurs et leurs conseillés devaient être nus durant les épreuves c’était surtout pour éviter toute tentative de tricherie.
Le déshonneur pour les tricheurs
De fortes amendes frappaient les athlètes qui s’étaient mal comportés au cours des jeux. Le produit des amendes servait à ériger des statues en bronze de Zeus qui s’alignaient le long du chemin qui conduit au stade. Ces statues appelées « Zanes » portaient sur leur socle les noms des tricheurs ainsi que les infractions commises. Les « Zanes » étaient sensées rappeler aux athlètes de ne pas suivre ces funestes exemples car ils menaient au déshonneur.
Zeus était la divinité du sanctuaire d’Olympie et son culte comptait parmi les plus anciens de Grèce. Selon la tradition mythologique, c’est à cet endroit que Zeus vainquit son père Cronos, dans un combat pour la domination du monde.
À l’origine le sanctuaire n’était qu’un tumulus funéraire élevé dans la plaine boisée. Le terme « Altis » (« bois » en grec) fut d’ailleurs conservé pour désigner l’aire sacrée d’Olympie.
L’autel de Zeus s’est toujours trouvé en dehors du Temple. Il était destiné à pratiquer les sacrifices rituels aux périodes des jeux.
D’après Pausanias, l’autel était constitué de la cendre des cuisses des victimes qu’on sacrifiait à Zeus. Les prêtres immolaient des animaux au pied de l’autel. Les restes des carcasses étaient brûlés au sommet du talus.
L’autel de Zeus s’est toujours trouvé en dehors du Temple. Il était destiné à pratiquer les sacrifices rituels aux périodes des jeux.
D’après Pausanias, l’autel était constitué de la cendre des cuisses des victimes qu’on sacrifiait à Zeus. Les prêtres immolaient des animaux au pied de l’autel. Les restes des carcasses étaient brûlés au sommet du talus.
Félicitations pour votre site toujours très documenté et vivant, c’est un plaisir de vous lire, bonne continuation, C.R