Dans cette page vous trouverez des infos sur:
- Le sanctuaire ornithologique de Fowlsheugh (oiseaux marins)
Troisième excursion à partir d’Aberdeen :
Le sanctuaire ornithologique de Fowlsheugh (oiseaux marins)
Le départ
Cette troisième excursion va nous amener à longer la corniche au-delà de Dunnottar Castle. La météo prévoit une superbe journée ensoleillée.
9h05 – Nous attrapons le bus X7 qui relie Aberdeen à Perth.
9h45 – Nous débarquons à Stonehaven à l’arrêt « Barclay Street ».
Il faudrait, pense-t-on, transiter avec le bus 747 en direction de Montrose. Mais, les informations ne sont disponibles que de proche en proche et le chauffeur n’a jamais entendu parler de la réserve de Fowlsheugh, qu’il a d’ailleurs, lui aussi, le plus grand mal à prononcer. Hésitant, nous décidons finalement de descendre à l’arrêt « Dunnottar Junction ». Cet excès de prudence allait nous conduire sur un chemin qui se dilue peu à peu dans les hautes herbes.
9h45 – Nous débarquons à Stonehaven à l’arrêt « Barclay Street ».
Il faudrait, pense-t-on, transiter avec le bus 747 en direction de Montrose. Mais, les informations ne sont disponibles que de proche en proche et le chauffeur n’a jamais entendu parler de la réserve de Fowlsheugh, qu’il a d’ailleurs, lui aussi, le plus grand mal à prononcer. Hésitant, nous décidons finalement de descendre à l’arrêt « Dunnottar Junction ». Cet excès de prudence allait nous conduire sur un chemin qui se dilue peu à peu dans les hautes herbes.
On s’égare
Le sentier qui borde la falaise se fait moins précis, joue à cache-cache entre les hautes herbes, serpente, disparaît, puis réapparaît un peu plus loin. Animée d’un optimisme naturel, Véro pense le fouler à chaque pas. Mais il faut bientôt se rendre à l’évidence, nous progressons à présent entre des herbes hautes d’environ quatre-vingts centimètres. Le sentier a été gommé du paysage.
Une décision s’impose
Nous ferions mieux de rejoindre la route. Elle apparaît à l’extrémité d’un champ. Les blés sont déjà hauts. A quelques mètres de notre position, une machine agricole a laissé dans son sillage les traces de son passage. Nous prenons soin de ne pas saccager les cultures en écartant les blés avant de poser le pied. Il nous faut ainsi parcourir cinq mètres avant d’atteindre les ornières laissées par le tracteur.
La route est proche. Il nous faut encore enjamber une barrière,… et hop! Nous avons rejoint la départementale A92.
L’embranchement de Crawton et l’entrée de la réserve de Fowlsheugh
Nous voilà donc à deux, en file indienne, en train de longer la A92.
C’est beaucoup moins « glamour » et moins « champêtre » que de caracoler au milieu des blés . Heureusement, l’embranchement vers Crawton est proche. Un panneau nous invite à prendre à gauche. Une petite route à une bande nous mènera jusqu’à l’entrée de la réserve de Fowlsheugh.
Un pique-nique bruyant
Avant d’entrer dans la réserve, nous prenons à droite vers une plage de galets. L’endroit est propice à se poser pour « casser la graine » (si j’ose dire).
Nous nous installons sur un rocher qui nous semble plus confortable que les autres et nous déballons notre pique-nique.
C’est ainsi que durant une demi-heure nous allons déguster nos sandwichs de chez Marks & Spencer dans un brouhaha ininterrompu de piaillements et de gazouillis. Les oiseaux marins ont pris possession des falaises.
Guillemots, goélands argentés et petits pingouins virevoltent, planent et atterrissent à flanc de falaise, sous les encouragements criards de leurs progénitures qui attendent avec impatience le moment de recevoir la becqueté.
Nous entrons dans la réserve
Nous revenons sur nos pas, passons devant un cottage en ruines et empruntons un sentier qui mène au bord de la falaise.
Au fil des siècles, la mer a creusé de profondes entailles dans la roche, créant ainsi par endroits de véritables langues de roc qui s’élancent au-dessus des remous et des écumes. De notre point d’observation, nous distinguons sur la falaise voisine, un petit cours d’eau qui se précipite dans la mer d’une hauteur de soixante mètres.
C’est la première fois que nous observons une cascade qui tombe ainsi à pic dans la mer.
La nature peut être bruyante
Chaque année, durant le printemps et l’été, quelque 130 000 oiseaux marins viennent nicher à Fowlsheugh .
Des colonies de Guillemots, de petits pingouins, de goélands argentés et de macareux tapissent alors les flancs des falaises formant un gigantesque patchwork de plumes.
Les cris de milliers d’oiseaux se mêlent au bruissement du vent provenant du large.
Vers 16 heures nous prenons le chemin du retour. Après 40 minutes de marche au cours desquelles nous traversons des paysages champêtres, nous atteignons la route qu’emprunte le bus 747. Nulle trace d’un arrêt d’autobus. Nous sommes aussi perplexes que ce mouton qui nous observe depuis son pâturage. Nous décidons d’attendre sur le bord de la route.
À 16h52, la silhouette d’un autobus se profile au loin. Nous faisons de grands signes. Arrivé à notre hauteur, le véhicule s’immobilise. Les portes s’ouvrent laissant apparaître un chauffeur qui affiche un sourire que souligne une superbe paire de moustaches. Nous sommes sauvés!